Ferroviaire et fluvial : des solutions pour accélérer notre décarbonation logistique

Face à l’urgence climatique, repenser les modes de transport et d’approvisionnement devient un levier stratégique pour les industries soucieuses de leur impact environnemental.

C’est dans cette logique que notre Groupe Fibre Excellence inscrit sa politique de décarbonation : en misant sur le fret ferroviaire et fluvial pour acheminer sa matière première à ses usines, l’entreprise réduit son empreinte carbone tout en valorisant les ressources forestières françaises. Une démarche industrielle engagée et concrète, au service des territoires comme de la planète.

Le transport ferroviaire : une logistique durable et territoriale

Le transport ferroviaire permet à Fibre Excellence d’acheminer de grandes quantités de matières premières avec un impact carbone minimal, en réduisant significativement les émissions de CO₂.

Chaque semaine, un convoi de trains transporte jusqu’à 1 100 tonnes de bois depuis Andelot-en-Montagne, dans le Jura, jusqu’au site industriel de Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Ce bois, souvent issu de forêts affaiblies par les scolytes ou les sécheresses, retrouve une utilité dans la production de pâte à papier.
De plus, cette solution logistique n’est pas seulement écologique ; elle est aussi un moteur de développement local. À Andelot-en-Montagne, la gare a bénéficié de 5 millions d’euros d’investissements pour moderniser ses voies (France 3 Bourgogne Franche Comté, janvier 2025). Le trafic régulier redonne vie à cette infrastructure, soutient l’économie locale et favorise l’emploi. « C’est un axe structurant pour notre commune et un vrai levier de développement », témoigne Pascal Volpoët, maire de la commune dans un article du Progrès, en décembre 2024.

À Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, un autre itinéraire ferroviaire relie chaque semaine le point de chargement, propriété de SNCF RESEAU, à Saint-Pierre-des-Corps en Touraine au site de production de Fibre Excellence. En 2024, un record de près de 50 600 tonnes de bois a été acheminées par ce biais, soit 98% de fiabilité, ce qui confirme la solidité de ce modèle.

Le fluvial : un levier majeur de décarbonation

Fibre Excellence déploie également une logistique d’approvisionnement fluvial en collaboration étroite avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles et le port d’Arles. Cette stratégie s’inscrit dans une volonté de diversification des modes de transport, dans un esprit d’efficacité logistique et de sobriété carbone.

Depuis 2017, ce sont désormais 175 000 tonnes de bois qui transitent chaque année par péniche — soit environ 20 % des approvisionnements du site de Provence. En supprimant 5 500 à 5 600 camions par an de l’axe A7, cette solution permet une réduction importante de la pollution routière et des émissions de gaz à effet de serre. Grâce à sa proximité avec les bassins forestiers de Bourgogne et d’Auvergne Rhône Alpes, il permet à Fibre Excellence de récupérer des chutes de scieries — un exemple de valorisation circulaire des sous-produits bois.

Aujourd’hui l’enjeu est de pousser encore plus loin cette logique vertueuse en trouvant des solutions bas carbone pour les derniers kilomètres entre le port et l’usine. Le Groupe est encore aux prémices des explorations de pistes concrètes : camions électriques, rail de proximité, multimodal… mais se penche sérieusement à ces options qui pourraient renforcer encore la durabilité du dispositif.

Vers une industrie plus sobre, locale et responsable

À travers ses choix de fret ferroviaire et fluvial, Fibre Excellence démontre qu’une logistique responsable est possible, même pour des flux de matières premières importants. En valorisant les ressources forestières locales, en réduisant les émissions de transport et en s’appuyant sur des infrastructures existantes ou revitalisées, l’entreprise confirme que la transition écologique passe aussi par l’intelligence logistique. Rail et fluvial s’affirment ainsi comme des piliers structurants de l’industrie durable, au service d’un avenir plus durable — et plus local.

« Le transport bas carbone n’est pas une contrainte environnementale, c’est une opportunité industrielle et économique au service de l'environnement. Il structure notre organisation logistique, renforce notre résilience, et participe à la création de valeur locale », conclue Thomas Pétreault, notre Directeur de la Communication et des Affaires publiques.